Début de semaine agité

Mardi, 29 mai, 6h 40

Un réveil difficile ce matin! Déjà 6h 40 c’est très tôt pour une étudiante et en plus je ne me suis qu’endormie vers 1h du matin. Bon, on ne va pas râler puisque d’habitude je peux faire la grâce matinée. Je me lève donc, encore très endormie et me fais mon petit déjeuner. Je n’aime pas du tout le mardi matin, car j’ai cours à 8h30 et le professeur est une personne extrêmement bizarre, ce qui ne se laisse pas très bien combiner avec un esprit endormi. Bref, comme d’habitude j’arrive trop tard et arrivée devant le bâtiment une surprise: toutes les portes sont fermés. Mais que se passe t’il ? Je fais le tour, j’essaye encore et encore…je regarde autour, pas une âme qui se trouve sur le campus. Bizarre, très bizarre. Visiblement le cours n’a pas lieu. Super! Je me suis donc réveillé et surtout levé pour un rien. Je décide alors d’aller à la bibliothèque pour commencer à réviser pour mon examen « économies des médias ». Je révise tranquillement durant une heure et demie puis je décide, que j’ai absolument besoin d’un café accompagné par une cigarette. Pour pas passer cette pause toute seule, j’appelle ma seule très bonne amie à vienne Anna. Elle décroche, soupir, arrive à peine à parler et me dit qu’elle me rappellera après. Je me fais des soucis pour elle, car depuis des jours, elle a des douleurs à l’estomac. Bon en attendant son rappel, je retourne aux révisions mais je décide de lui envoyer un petit message pour la réconforter :

« Ca va un peu mieux ? Tu veux que je passe te tenir la main ? »

Message stupide, mais elle en rigolera certainement. Environ une demie heure plus tard un message de sa part. Enfin ce n’est pas trop tôt. Et voilà le choc de la matinée, elle est à l’hôpital et va se faire opérer. Au mon Dieu ! Ma pauvre Anna. Je m’inquiète comme une folle, elle ne me dit même pas ce qu’elle a ni à quel hôpital elle se trouve !!!

J’appelle donc ma sœur, parce qu’elle travaille en tant qu’ambulancière et à des superbes connections. Bon finalement j’apprend le nom de l’hôpital mais je ne sais pas du tout ce qu’elle a ! Je rentre donc à toute vitesse à la maison pour prévenir la colocataire d’Anna, au même moment celle-ci m’appelle. Ouf ! Anna va bien et ne souffre « que » d’une appendicite…